Trois patients victimes d'hypothermies majeures accidentelles ont été pris en charge au centre hospitalier de Quimperlé en 1994. La sonde oesogastrique à double courant, associée à un réchauffement des perfusions, a été utilisée; le gain de température obtenu (0,75 à 1 °C à l'heure) correspond à la vitesse de réchauffement conseillée chez les patients ne présentant pas de signe de mauvaise tolérance. En l'absence de consensus quant à la stratégie de réchauffement, la simplicité de mise en oeuvre et l'absence de complication inciteraient à étudier de façon plus approfondie ce mode de traitement dans les hypothermies majeures pour lesquelles un réchauffement lent est décidé.