L'hypothèse nutritionnelle du vieillissement cérébral peut être envisagée à travers les effets de régimes restrictifs, le rôle direct de certains micronutriments dans les processus métaboliques influençant le vieillissement ou le rôle protecteur de certains micronutriments vis-à-vis des attaques radicalaires. Si certaines études de corrélation ont pu démontrer l'existence de relations significatives entre les performances à certains tests neuropsychologiques et le statut nutritionnel elles ne permettent pas de conclure formellement à un lien de causalité entre le fonctionnement cognitif et les apports nutritionnels. Les études de supplémentation sont encore trop peu nombreuses et doivent évaluer le rapport bénéfice/risque de telles supplémentations.