Considérés d'abord comme une curiosité scientifique, les virus VIH-1 groupe O deviennent un réel problème de santé publique compte-tenu du manque de sensibilité de certains réactifs de dépistage. La sécurité offerte par l'utilisation obligatoire en France, de deux réactifs différents a permis de révéler la présence de ce nouveau type de VIH-1 en Afrique (Cameroun, Gabon). Les analyses de génétique moléculaire ont confirmé qu'il s'agissait d'un génotype clairement différent des sous-types du groupe M. L'éventualité de l'émergence d'autres variants et de l'importante variation génique des VIH fait l'objet d'une vigilance constance des biologistes et des fabricants de réactifs.