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Benzodiazépines et apparentés: pneumopathies infectieuses

Date 2014, Vol 34, Num 371, pp 666-667Revue : La revue Prescrire
Résumé

• Dans une vaste étude cas/témoins menée à partir d'une base de données britannique en médecine générale, les patients atteints de pneumopathie communautaire avaient été, plus souvent que les témoins, exposés dans le mois précédent à une benzodiazépine ou à la zopiclone, un sédatif apparenté, avec un risque relatif estimé à environ 1,5. • Dans la cohorte des patients atteints de pneumopathie communautaire, l'exposition à une benzodiazépine a été associée à une augmentation statistiquement significative de la mortalité dans les 30 jours et dans les 3 ans suivant la pneumopathie, avec des risques relatifs respectifs estimés à environ 1,2 et 1,3. • Les benzodiazépines exposent à des troubles de la déglutition, des diminutions de la toux et des dépressions respiratoires. • En pratique, malgré les incertitudes, ces données sont une raison de plus pour ne pas banaliser ces médicaments, pour peser soigneusement le pour et le contre avant de commencer un traitement, et pour en réévaluer régulièrement la balance bénéfices-risques.

Mot-clés auteurs
Dérivé de la benzodiazépine; Homme; Hypnotique; Pharmacovigilance; Pneumopathie; Sédatif; Toxicité; Zopiclone;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Benzodiazépines et apparentés: pneumopathies infectieuses. La revue Prescrire. 2014;34(371):666-667.
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Dernière date de mise à jour : 11/08/2017.


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