La Fibrillation atriale (FA) non valvulaire est un des enjeux majeurs de santé publique pour les décennies à venir, responsable d'une morbi-mortalité croissante. En particulier, les Accidents vasculaires cérébraux (AVC) cardio-emboliques de la FA sont graves, associés à un pronostic plus péjoratif que les AVC d'autres causes, qu'il s'agisse de la mortalité immédiate ou des séquelles motrices ou cognitives. Les traitements anticoagulants, AVK et plus récemment les nouveaux Anticoagulants oraux directs (AOD), ont une efficacité démontrée sur la réduction des événements emboliques, au prix d'effets indésirables variés, en tête desquels un taux d'hémorragies majeures de 2 à 4 %/an, et mineures de plus de 10 %/an (1-3). La fermeture de l'auricule par voie percutanée est une technique très récente, non encore remboursée par la Sécurité sociale, mais qui, au vu des résultats cliniques et scientifiques, semble promise à un bel avenir.