« Finir » l'adolescence, sans « en finir ». Quelques réflexions : FINIR L'ADOLESCENCE
Auteurs : ZILKHA NDate 2013, Vol 77, Num 2Revue : Revue française de psychanalysePasse le temps de l'adolescence, quel qu'en soit l'aboutissement. En phase avec la vie d'adulte, d'autres aspects viennent à occuper l'avant-scène psychique. Mais l'adolescence, ses enjeux singuliers et son formidable potentiel de transformation, disparaissent-ils pour autant de la réalité psychique ? Ne s'agirait-il pas plutôt de « finir » l'adolescence sans « en finir » ? « Finir » l'adolescence implique une inscription dans la chaîne des générations qui prenne autrement en compte la finitude. Le sujet se découvre grand et petit à la fois, et saisit que ses objets parentaux sont soumis à une semblable complexité, ce qui implique qu'il puisse dépasser l'idéalisation de ces derniers.