Face aux métamorphoses, la main qui veille et le coeur endurant
Auteurs : FIAT EDate 2013, Num 144, pp 41-55Revue : Gérontologie et société : cahiers de la Fondation nationale de gérontologieLa vieillesse s'inscrit dans la logique métamorphique de la vie. Tragiquement notre monde tend à en faire une maladie et à refuser certaines de ses métamorphoses radicales comme la démence. Pourtant, seul un vivant peut connaître la vieillesse et il serait anormal de ne pas vieillir. Brassens nous rappellera ici qu'il est possible d'aimer les signes du passage du temps sur un visage aimé et l'auteur réaffirmera que seule une éthique assumant les métamorphoses imposées par le temps et ne faisant pas de la pensée consciente l'essence de l'homme pourra appeler authentiquement à avoir pour les vieillards la main qui veille et le coeur endurant. (R.A.).