Ostéoporose postménopausique: à propos des recommandations actualisées, aspects pratiques chez le sujet âgé : Ostéoporose
Auteurs : COLSON B1, BESNIER A1, BA B1, BLAIN H2, GAUVAIN J1De nouvelles recommandations traitant de l'ostéoporose postménopausique ont été proposées en 2012 avec la volonté d'une simplification destinée à être applicable à plus de personnes et à mieux prévenir les fractures. Les deux marqueurs de fragilité de l'individu fractures préualenteset chutes ont été intégrés en haut de l'affiche de l'arbre de décision. La densité minérale osseuse n'est plus nécessaire en cas de fracture majeure repérée dès la première question à l'anamnèse. Bien entendu il importe préalablement de s'assurer en cas d'antécédent fracturaire, qu'il s'agit bien d'un traumatisme à basse énergie et que la fracture n'est pas liée à une ostéopathie maligne. Dans les autres cas la densité minérale osseuse et le calcul du FRAX sont une aide pour estimer le risque fracturaire et contribuer à la décision thérapeutique. Avant tout traitement de fond, une normalisation de la concentration sérique de 25 OH Vit D2+3 visant à atteindre le seuil de 30 ng/ml est nécessaire. En dehors du tériparatide (au moins 2 fractures vertébrales préualentes) prescrit pour 18 mois, tous les autres traitements sont préconisés pour une durée de 3 à 5 ans (minimum d'un an pour avoir un impact positif par rapport au placébo). L'obseruance est un élément clé de la réussite de cette première séquence thérapeutique, nécessitant d'engager dans cette démarche les aidants du domicile. La deuxième séquence est décidée selon le risque de fracture au moment de la réévaluation à 5 ans: celle-ci prend en compte les antécédents de fracture sévère, le suivi de la taille de l'individu et l'apparition de nouueaux facteurs de risque ou de nouvelles fractures ainsi que la DMO en fin de 1ère séquence.