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Biomécanique du pied. Première partie

Auteurs : KOWALSKI CDate 2012, Vol 28, Num 3, pp 89-99Revue : Médecine et chirurgie du pied
Résumé

Lapidus a comparé le pied à une ferme: formation architecturale triangulaire constituée par deux arbalétriers obliques et un entrait horizontal (représenté par les ligaments et courts muscles plantaires). La ferme permet de se représenter plus facilement le pied dans ses trois dimensions. Au niveau de l'avant-pied, c'est-à-dire de l'arbalétrier antérieur de la ferme, elle permet de distinguer une palette centrale, peu mobile, représentée par les métatarsiens II et III, et de chaque côté deux palettes mobiles qui assurent l'appui simultané de toutes les têtes métatarsiennes en réservant la fonction d'équilibre et d'amortisseur à la palette latérale. L'axe autour duquel s'effectue la prosupination de l'avant-pied passe par la palette centrale et plus exactement par le deuxième métatarsien. Au cours de la station debout, les têtes métatarsiennes se disposent sur un même plan, et seul le muscle soléaire présente une activité en corrigeant le déséquilibre causé par la chute du centre de gravité en avant de l'articulation crurotalienne. Au cours de la marche, la disposition des têtes métatarsiennes en arc de cercle dans le plan horizontal permet une sortie du pas dans toutes les directions. La marche résulte d'une chute du corps vers l'avant, contrôlée continuellement par les muscles postérieurs qui agissent en s'allongeant (cette contraction excentrique demande peu d'énergie). Les articulations qui interviennent dans le déplacement ont leurs axes perpendiculaires à la ligne de marche. Celles qui interviennent dans l'équilibration ont des axes parallèles à la ligne de marche ; ce qui leur permet une liberté à tout moment. C'est l'articulation sous-talienne qui joue le rôle principal dans l'équilibration, et sa manière d'agir est très simple puisque les deux os respectifs glissent l'un sur l'autre à la manière des essuie-glaces autour d'un ligament situé au sommet de l'articulation conique postérieure qui est l'articulation principale (l'articulation antérieure reçoit amoureusement des deux bras la rondeur de la tête talienne). Cette équilibration est contrôlée par les muscles latéraux, tibial postérieur et péroniers. Les nombreux amortisseurs sont décrits. Leurs éléments anatomiques se confondent avec ceux qui interviennent dans la progression et dans l'équilibration.

Mot-clés auteurs
Amortisseur; Biomécanique; Chirurgie orthopédique; Orthopédie; Pied; Sousastragalien; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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KOWALSKI C. Biomécanique du pied. Première partie. Médecine et chirurgie du pied. 2012;28(3):89-99.
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Dernière date de mise à jour : 12/08/2017.


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