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Facteurs de stress et conséquences du stress en médecine d'urgence: enquête nationale

Auteurs : SENDE J1, JBEILI C2, SCHVAHN S2, KHALID M2, ASAPH J2, ROMANO H3, CAMPOS-RICHARD A1, BONGRAND C1, MARTY J2
Affiliations : 1Service des urgences, Hôpital privé Armand Brillard, 3-5, avenue Watteau, 94130 Nogent-sur-Marne, France2Samu 94, Smur, Hôpital Henri Mondor, Assistance publique-hôpitaux de Paris, 51, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 94000 Créteil, France3Cellule d'urgences médico-psychologique, Samu 94, Hôpital Henri Mondor, Assistance publique-hôpitaux de Paris, 51, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 94000 Créteil, France
Date 2012, Vol 2, Num 4, pp 224-231Revue : Annales françaises de médecine d'urgence
Résumé

La médecine d'urgence cumule plusieurs facteurs de stress professionnel. Pourtant, peu d'études en France ont été publiées sur le sujet. Nous avons voulu évaluer les facteurs associés et les conséquences du stress chez les urgentistes. Matériels et méthodes: Nous avons mené une enquête nationale anonyme en octobre 2006, concernant trois services d'urgences (hospitaliers ou Smur) par département, tirés au sort. Les praticiens devaient répondre à des questionnaires validés en français sur le stress, l'épuisement professionnel (ou burn-out), et sur les comportements et addictions. Résultats: Nous avons enregistré 318 réponses (44 %) d'urgentistes des 72 services d'urgences qui ont participé à l'enquête. Le rapport homme/femme était de 3/2, l'âge moyen de 39 ± 8 ans. Les facteurs de stress les plus importants étaient la fatigue, la pression du patient, de son entourage, la surcharge périodique de travail, et la lenteur des avis spécialisés. Les facteurs de stress rapportés le plus souvent étaient la fatigue, les rythmes variables de travail, l'incertitude sur certaines compétences et la surcharge périodique de travail. Plutôt heureux (71 %), un peu stressés par le travail (26 %), les urgentistes étaient 62 % en pré burn-out et 11 % en burn-out. Les moyens de relaxation utilisés par les praticiens étaient le tabac (23 %), l'alcool (12 %), les médicaments (somnifères ou autres) (13 %) ou des produits illicites (cannabis ou autres) (3 %). Conclusion: La proportion de burn-out et de pré burn-out montre la nécessité d'une action préventive forte, les facteurs de stress étant bien documentés. Nos résultats restent limités par une participation non exhaustive.

Mot-clés auteurs
Addiction; Alcool; Cannabis; Compétence professionnelle; Enfant; Enquête; Epuisement professionnel; Facteur tissulaire; Fatigue; Homme; Médecin; Organisation santé; Proconvertine; Psychothérapie; SAMU; SMUR; Santé publique; Service hospitalier; Service urgence; Stress; Tabac; Urgence;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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SENDE J, JBEILI C, SCHVAHN S, KHALID M, ASAPH J, ROMANO H, CAMPOS-RICHARD A M, BONGRAND C, MARTY J. Facteurs de stress et conséquences du stress en médecine d'urgence: enquête nationale. Annales françaises de médecine d'urgence. 2012;2(4):224-231.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 12/08/2017.


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