La désintoxication tabagique reste une des thérapeutiques où le taux d'échec est encore élevé. Partant d'une étude neurophysiologique centrée sur le rôle du système nerveux végétatif et la place que tiennent les récepteurs nicotiniques dans ce système, seront dégagées certaines similitudes opérationnelles avec les circuits électroniques. Cette idée certes, n'est pas nouvelle mais la vision de la place qu'occupe la physique dans la chronologie des phénomènes biologiques est originale. Elle débouche par une intégration de données récentes à une meilleure adaptation de l'appareillage électronique aux réalités biologiques dont les temps de réaction différents de ceux rencontrés dans la matière inerte rendent compte des inerties biochimiques cellulaires. La réduction considérable du taux de rechutes témoignent de la justesse de ce raisonnement. Cette conception originale est présentée ici, ainsi que les premiers résultats et les questions soulevées.