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Que reste-t-il de nos amours ?

Auteurs : Chabert C1
Affiliations : 176, rue Charlot, 75003 Paris, France
Date 2010, Vol 19, Num 2, pp 9-20Revue : Filigrane
Résumé

La tendance est forte aujourd’hui, qui consiste à considérer le complexe d’Oedipe comme caractéristique des névroses, et à penser d’autres modalités de fonctionnements psychiques en termes exclusivement préoedipiens. Peut-on vraiment considérer que l’accès à l’oedipe soit réservé à certains et pas à d’autres ? Ou bien peut-on raisonnablement penser que, comme l’écrit Freud, « chaque nouvel arrivant dans le monde humain est mis en devoir » d’en venir à bout ? Dans cette perspective, ce sont les modes d’organisation et d’élaboration du complexe d’Oedipe, ses voies de résolution aussi, qui marqueront sa spécificité et ses différences : nous devrions alors admettre que les formes oedipiennes sont variables et singulières, qu’elles n’obéissent donc pas à un prototype. L’auteur propose, à partir de ce questionnement, un certain nombre de réflexions cliniques et métapsychologiques soutenant la nécessité de maintenir la référence au complexe d’Oedipe, et d’analyser ses articulations singulières avec le narcissisme et l’angoisse de perdre l’amour de la part de l’objet. Loin d’être exclusives, ces problématiques se conjuguent dans des configurations plurielles qui permettent de saisir les liens entre les différents registres de la psychosexualité.

Mot-clés auteurs
Adulte jeune; Amour; Angoisse anxiété; Complexe Oedipe; Cure psychanalytique; Etude cas; Femme; Métapsychologie; Narcissisme; Perte objet;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Chabert C. Que reste-t-il de nos amours ?. Filigrane. 2010;19(2):9-20.
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Dernière date de mise à jour : 11/06/2018.


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