Après cette expérience personnelle avec la technique décrite par S. HAMRA (3, 4, 5) sur un nombre assez concluant de cas l'auteur pense qu'il faut abandonner les techniques classiques de résection graisseuse dans les blépharoplasties inférieures qui ne font que anticiper le processus normal de l'atrophie de la graisse orbitaire avec l'âge et qui accentuent le creux orbitaire chez le sujet avec une certaine hypoplasie malaire. L'importance de l'approche de HAMRA était non seulement la conservation de la graisse orbitaire qui a déjà été décrite par LOEB en 1979 (6) mais la possibilité du matelassage du rebord orbitaire après section des ligaments de l'arcus marginalis. L'auteur a légèrement modifié la technique et n'effectue pas la résection partielle du septum orbitaire comme le fait HAMRA car il juge ceci ni facile, ni nécessaire, car le septum se rétracte de toute façon après sa désinsertion. Il ne pense pas que ceci soit la cause de la rétraction cicatricielle observée dans 2 cas. La satisfaction des patients et du chirurgien ainsi que la stabilité des résultats incite à communiquer cette technique et à recommander de ne plus procéder à la résection inutile de la graisse orbitaire.