Organisation de sessions de formation continue : un regard sur les réglementations à l'étranger
Auteurs : VOGLER A, AMSTAD HDate 2010, Vol 91, Num 49, pp 1935-1937Revue : Bulletin des médecins suissesLa confiance de la société envers la profession médicale repose sur la crédibilité du corps médical. Pour légitimer cette confiance, une gestion transparente des conflits d'intérêts, c'est-à-dire des intérêts divergents primaires et secondaires, est indispensable. Et l'absence de transparence mettrait justement en péril ces qualités inhérentes à la profession. En Suisse, la formation continue à vie est une obligation pour les professionnels de la santé ; pourtant il n'existe aucune disposition légale qui en fixe les principales conditions cadres, notamment en matière de conflits d'intérêts. Consciente de cette situation, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) a publié en 2006 des directives concernant la Collaboration corps médical-industrie, par leur intégration au code de déontologie de la FMH, celles-ci sont devenues contraignantes pour le corps médical. Or, ces directives font constamment l'objet de discussions. D'aucuns les trouvent trop sévères ou difficiles à mettre en pratique. Face à ce constat, la Commission Consultative de l'ASSM (chargée de veiller à la mise en oeuvre des directives) a décidé d'étudier les législations correspondantes au niveau international resp. dans d'autres pays. [Auteurs, p. 1935].