Occlusion percutanée des communications intercardiaques
Auteurs : OVAERT C1, KAMMACHE I2, BONELLO B2, HABIB G3, FRAISSE A2Un long chemin a été tracé depuis les premières fermetures percutanées de communications interauriculaires dans les années 70. Les prothèses initialement rigides et grosses se sont assouplies et amincies, grâce aux développements spectaculaires des industries. Les techniques, les indications et les limites se sont précisées au fil du temps. La fermeture percutanée de communications interauriculaires est aujourd'hui acceptée comme traitement de première intention pour une majorité de défauts septaux de type ostium secundum. Les taux de complications sont faibles et les avantages par rapport à la fermeture chirurgicale nombreux. La fermeture percutanée des communications interventriculaires musculaires est également devenue un outil très précieux en substitution ou en complément à la chirurgie. Chez le très jeune enfant il faut cependant lui préférer la fermeture hybride perventriculaire, en raison de la mauvaise tolérance hémodynamique de la procédure percutanée. Le risque de bloc atrioventriculaire complet trop élevé après fermeture percutanée de communications interventriculaires perimembraneuse a précipité l'abandon de cette technique en France. Le suivi systématique de tous les patients ayant bénéficié d'une fermeture percutanée de shunt intracardiaque reste impératif afin de préciser les résultats à long terme.