Bien communiquer et bien traiter les malades déments: soins spécialisés ou prise en charge globale: Qualité de vie de l'environnement humain = Qualité de vie du malade
Auteurs : THOMAS P, PEIX R1, HAZIF-THOMAS C2, BARRUCHE G1La communication est un challenge majeur dans la démence. Une personne démente a des possibilités attentionnelles limitées et peut avoir des difficultés à suivre des conversations un temps soit peu longues. Elle peut avoir tendance à décrire un objet qu'elle ne sait plus nommer ou créer des mots nouveau pour le décrire. Les soignants formels et informels doivent être patients, pour accorder à ces personnes suffisamment de temps pour élaborer et poser leurs questions. Ils doivent prendre l'habitude de s'occuper d'une seule chose à la fois, car les tâches trop complexes à réaliser peuvent engendrer de la confusion. Les bruits de fond parasites comme ceux engendrés par la télévision, les bruits du ménage, les conversations diverses peuvent interférer avec l'attention et altérer les conversations et la qualité de la communication. Les personnes démentes habituellement demandent davantage de temps qu'une personne sans trouble cognitif pour répondre à une question. Des enjeux trop anxiogènes dans la communication ou les frustrations qui résultent des échecs des tentatives de relation peuvent générer des troubles du comportement, fréquents chez la personne démente. De plus, les troubles visuels ou/et auditifs peuvent ajouter une gêne supplémentaire. Une bonne communication favorise la qualité des soins.