La précarité énergétique désigne la situation d'une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d'énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'habitat. Ce phénomène, indissociable de problématiques liées à la fois à l'environnement et au logement, fait glisser vers une autre question centrale, qui découle des conséquences potentielles de la pauvreté : l'impact sur la santé des privations et des comportements contraints par l'économie. Un certain nombres d'études chez nos voisins (anglais notamment) a d'ores et déjà ouvert le champ de la réflexion et apporté les preuves qu'un tel lien existe. Selon l'OMS, l'option politique la plus efficace consiste à s'attaquer à la cause du problème et améliorer l'efficacité énergétique des logements afin d'alléger le coût du maintien de ceux-ci à des températures saines et confortables. Pourtant, parions qu'il faudra déployer encore beaucoup d'énergie en France avant que la précarité énergétique ne soit reconnue comme un problème de santé publique à part entière, et que les solutions ne soient globalement réfléchies et appliquées.