4 Prévention des complications liées à l'HTA avec les anti-angiogéniques
Auteurs : BERTON-RIGAUD D1Les anti-angiogéniques, bien qu'il n'y ait aucune AMM en cancérologie gyncologique, sont de plus en plus utilisés dans les essais cliniques du GINECO. L'HTA, quoique fréquente, n'est pas l'effet secondaire le plus craint des antiangiogéniques et est souvent à tort considérée comme bénigne. Des complications graves et parfois fatales ont été observées chez certains de nos malades, d'où la nécessité d'être bien formé à la gestion de cet effet secondaire. On parle classiquement d'HTA si la TAS (tension artérielle systolique) est suérieure ou égale à 150 et/ou la TAD (tension artérielle diastolique) est supérieure ou égale à 100 mm Hg. En dehors de la prise d'un anti-angiogénique, dans les conditions de médecine générale, avant d'initier un traitement, on doit confirmer ces chiffres lors de trois consultations successives sur une période de 3 à 6 mois sauf si les chiffres sont d'emblée supérieurs à 18/11. Sous anti-angiogéniques, la réactivité, on le reverra, n'est pas la même et on gradera l'HTA selon la classification NCT-CTC (v2).