Les approches non médicamenteuses sont indissociables des traitements spécifiques de la maladie d'Alzheimer (MA). Elles demandent aujourd'hui à être mieux appréhendées dans leurs indications (démence, dépression, anxiété, apathie, démotivation), leurs organisations (types de professionnels, espace, temporalité) et surtout leurs évaluations. Il s'agit notamment de trouver les bons indicateurs d'efficacité ou d'efficience pour prouver la pertinence de telle ou telle méthode dans des milieux spécifiques comme les établissements d'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD). L'objectif premier des approches non médicamenteuses est l'amélioration du confort du résident et le maintien de ses capacités restantes. Elles doivent s'inscrire dans un projet de soins et de vie individualisé. Schématiquement, quatre grandes cibles d'interventions peuvent être définies: les capacités cognitives, les affects, l'environnement et les aidants y compris professionnels. Elles s'appuient sur des savoir-faire particuliers voire des professionnels spécialisés. Cette diversité appelle à une coordination des actions et à une réflexion globale de l'institution.