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Résumé

Au XVIIème siècle en France, les naissances étaient plus nombreuses entre janvier et avril et, à l'inverse, moins fréquentes entre mai et décembre. Il naissait près de deux fois plus d'enfants en mars qu'en juin. Ce phénomène a longtemps été considéré comme lié à la nature, l'augmentation des conceptions à partir d'avril étant associée au printemps et à la hausse des températures. Il était lié en réalité à la saisonnalité des mariages et aux interdits religieux, les rapports sexuels et les mariages étant proscrits pendant le carême et l'avent. La saisonnalité des naissances se décale de l'hiver vers le printemps. Ces changements reflètent l'évolution des comportements, notamment la moindre observance des préceptes religieux. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'un pic d'accouchements fin septembre lié aux conceptions du nouvel an. Elles sont deux fois plus fréquentes qu'un autre jour de l'année et occasionnent à la fois un surplus de naissances et d'IVG.

Mot-clés auteurs
Avortement provoqué; Epoque historique; Evolution; Gestation; Naissance; Variation saisonnière;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Citer cet article
REGNIER-LOILIER A, ROHRBASSER J, Institut National d'Etudes Démographiques. (I.N.E.D.). Paris. Y a-t-il une saison pour faire des enfants ?. Popul Soc (Paris). 2011;(474).
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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