• En cas d'asthme persistant sévère, malgré un traitement corticoïde inhalé avec de fortes doses, une corticothérapie orale a une meilleure balance bénéfices-risques que l'ajout d'autres médicaments à visée antiasthmatique. • Dans cette situation, en 2007, notre analyse du dossier clinique de l'omalizumab montrait une balance bénéfices-risques défavorable. • Mi-2010, nous n'avons pas recensé de nouvelles données concernant l'évaluation de l'efficacité de l'omalizumab. Celle-ci est au mieux d'une consultation en urgence évitée tous les 2,5 ans environ. • Le suivi après mise sur le marché a confirmé l'augmentation des effets indésirables infectieux ainsi que les réactions d'hypersensibilité avec parfois une réaction anaphylactique plusieurs jours après l'injection d'omalizumab. L'augmentation du risque de cancer n'est pas écartée. • De plus, le profil d'effets indésirables connu de l'omalizumab s'est étoffé: effets indésirables cardiaques graves, thrombopénies sévères. • En pratique, avec plus de recul, l'omalizumab reste d'efficacité incertaine en regard d'effets indésirables connus encore plus nombreux, parfois graves. Autant s'en passer et préférer gérer minutieusement les traitements de référence.