Objectifs : Evaluer l'Interét pour l'anaigésie postopératoire d'une téorganisation des soins basée sur une visite quotidienne des patìents opérés par une infirmière anesthésiste (IADE). Type d'étude et méthode : Les patients susceptibles d'avoir une douieur postoperatoire intense étaient suivis systématiquement par l'IADE jusqu'au contrôle de la douleur par des analgesiques oraux. Les donnees recueillies prospectivement par l'IADE étaient colligèes sur informatique. Résuìtats : Mille trois cent sept patients ont été suivis sur deux ans pour une durée moyenne de 2,2± 0.1 jours (extrêmes 0-7 jours). Les prescriptions ont eté modifiées dans un tiers des cas. Le score de douìeur lors de la première consultation était de 4,5 ± 0,1 (0-10) lors du premier semestre d'activité pour diminuer à 3,9 = 0,1 (0-10) lors du quatrieme semestre (P < 0.05). La nature de la douleur postopératoire a èvolué, avec augmentation de la douleur au mouvement et réduction des douleurs de repos. Les prescriptions d'analgésiques ont évolué avec une réduction de la période réfractaire pour l'analgésie autocontrôlée (AAC) et un respect de l'intervalle de quatre heures pour la morphine sous-cutanée. La consommation de morphine cumulée par AAC sur les 24 premières heures a augmenté de 26,1 ± 2,1 mg au premier semestre à 32,6 ± 1,8 mg au quatrième semestre (P < 0,05). La consommation globale de morphine sur les deux ans d'activité a augmenté de 75 %. Conclusion : Le suivi infirmier a participé à l'amélioration de l'analgésie postopératoire avec adaptation des prescriptions, augmentation des consommations de morphine globale et par AAC et réduction des scores de douleur à 24 heures de l'intervention.