Les Eléments Traces Métalliques atmosphériques (ETM) sont des polluants issus de différentes sources telles que les industries et le trafic routier, et dont la toxicité sur l'organisme humain a été démontrée dans de nombreuses études. Les méthodes de biosurveillance des ETM sont complémentaires aux mesures physico-chimiques. Elles se basent sur l'utilisation des organismes vivants, tels que les lichens, les mousses et certains végétaux supérieurs. Ces organismes capables d'accumuler les ETM sont utilisés pour mettre en évidence l'imprégnation de l'environnement par ces polluants. Les études de biosurveillance végétale et fongique permettent de localiser les sources majeures, et de suivre l'évolution de la contamination environnementale dans l'espace et/ou le temps. De plus, les études récentes associant biosurveillance et épidémiologie montrent qu'elles ont également leur place dans les études du risque sanitaire.