Comment et jusqu'à quel chiffre faut-il (peut-on ?) abaisser sans risque l'hyperglycémie de nos patients atteints de diabète de type 2 ? Quel bénéfice en attendre ? L'intérêt de la metformine ou de certains sulfamides hypoglycémiants dans cette indication ne semble pas poser de graves problèmes depuis l'UKPDS1, même si l'unanimisme de règle ces dernières années à propos de ces résultats nécessite une relecture critique attentive de l'étude. Mais c'est loin d'être la règle pour les différentes et récentes classes thérapeutiques maintenant utilisées [1]. L'apparition de ces nouvelles classes thérapeutiques semble rendre le choix des médicaments hypoglycémiants de plus en plus difficile. La seule véritable question qui se pose est sans doute celle de la cible d'hémoglobine glyquée à atteindre. Elle est cependant peut-être moins importante que le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire présents. Le vrai problème est bien celui de la prise en charge globale d`une maladie chronique à évolution insidieuse.