Hormone lutéinisante (LH) et gonadotrophine chorionique humaine (hCG): vraies ou fausses jumelles ?
Auteurs : SMITZ J1Dans les protocoles de stimulation ovarienne pour fécondation in vitro, le traitement par gonadotrophines est couplé à l'administration d'analogues de la GnRH qui visent à prévenir un pic de LH, mais qui, en même temps, diminuent significativement les taux de LH résiduels. Ces protocoles soulèvent donc la question du besoin minimal en activité LH pour un soutien suffisant et efficace de la stéroïdogenèse. Différentes gonadotrophines, issues soit de techniques biochimiques de haute purification, soit de génie génétique, apportent, outre la FSH, de la LH et/ou de l'hCG. LH et hCG sont des gonadotrophines proches ; elles ont des structures moléculaires voisines et partagent le même récepteur transmembranaire: le récepteur LH/hCG-R. Malgré leur forte similitude structurale, LH et hCG diffèrent en termes de bioactivité. Par rapport à la LH, la liaison de l'hCG au récepteur LH/hCG-R est beaucoup plus forte et sa durée d'action est beaucoup plus longue. L'hCG est en outre impliquée dans de nombreux processus qui permettent une bonne implantation de l'embryon.