Une détresse respiratoire en plongée en scaphandre autonome peut être liée à la survenue d'un œdème pulmonaire. Décrits initialement dans les années 1980, ces oedèmes pulmonaires font l'objet depuis une quinzaine d'année de nombreuses publications. Les auteurs se proposent de faire la synthèse de ces publications, en insistant sur l'aspect clinique parfois dramatique de ce type d'accident. Ils insistent sur la nécessité de bien poser le diagnostic pour la poursuite de l'activité sous-marine. Ces accidents sont volontiers récidivants et potentiellement mortels. Cependant le problème de la prévention secondaire après un premier épisode ne fait pas l'objet de consensus, d'autant que les examens paracliniques ne permettent pas de déterminer actuellement le risque de récidive. Des études expérimentales et observationnelles plus complètes devraient permettre d'approcher plus précisément les facteurs de risques de tels accidents et sont à encourager. Les médecins qui s'occupent de plongée et de plongeurs doivent être bien informés sur cet accident.