Les deux études publiées dans le New England Journal of Medicine et analysées dans ce même numéro de la revue ont donné des résultats contradictoires: l'étude européenne a observé après un délai de 9 ans une réduction du risque de mortalité par cancer de prostate de 27 % pour les hommes de 55 à 69 ans ayant participé au dépistage [1] ; l'étude américaine n'a pas montré de différence significative entre les 2 bras, avec cependant un recul plus court, de 7 ans [2]. Ces nouvelles données viennent enrichir le débat sur les bénéfices et les incertitudes du dépistage du cancer de la prostate. Dans cette même optique, il apparaît utile de contribuer à ce débat en diffusant la meilleure information possible aux hommes sur le rapport bénéfice/risque et la morbidité potentielle des outils de dépistage.