Les séquelles de poliomyélite affectent plus de 50 000 personnes en France, âgées de plus de 40 ans. À ce stade, les déficiences neuromusculaires séquellaires sont considérées comme stabilisées, mais les patients sont confrontés à des complications tardives. Ces complications sont principalement d'ordre mécanique: ostéoarticulaires ou musculotendineuses, mais également neurologiques ou cardiorespiratoires. De nouveaux symptômes tels que les douleurs, la fatigue, une aggravation des déficiences musculaires sont possibles et altèrent la qualité de vie des patients. Les conséquences tardives de la poliomyélite justifient une surveillance médicale et une prise en charge rééducative. Elles nécessitent également la mise en place de stratégies adaptatives afin de ne pas dépasser en permanence le seuil de fatigabilité.