En psychiatrie (hospitalisation), les problèmes d'agressivité et de violence sont habituels. Les médecins opposent avant tout des hospitalisations sous contrainte et des traitements médicamenteux sédatifs, anti-psychotiques, qui n'agissent qu'au niveau des symptômes. Au-delà de ces mesures d'urgence, il reste à comprendre le contexte événementiel et le sens de l'explosion émotionnelle du patient. Il reste à décider s'il vaut mieux supporter une certaine agressivité ou bien fixer un cadre strict visant à l'éliminer. Il faut aussi mesurer l'apport des psychothérapies verbales, des thérapies à médiation corporelle ou autres. En symétrie des relations soignants-soignés, l'équipe institutionnelle, qui est censée installer son réseau de soins, se doit d'examiner régulièrement la qualité des relations soignants-soignants et leur possible dysfonctionnement comme source d'une autre violence. L'interférence de ces divers facteurs est discutée.