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Hépatite C chez les usagers de drogues : Comment améliorer l'efficacité de la prévention et de la prise en charge ?

Auteurs : DELILE J1, REILLER B1, FOUCHER J2, DE LEDINGHEN V2, GACHIE J1
Affiliations : 1CEID, 24, rue du Parlement Saint-Pierre, 33000 Bordeaux, France2Centre d'investigation de la fibrose hépatique, Hôpital Haut-Lévêque, CHU de Bordeaux. INSERM U889, Université Victor Segalen Bordeaux 2, France
Date 2008, Vol 30, Num 4, pp 385-394Revue : Alcoologie et addictologie
Résumé

La question de l'hépatite C chez les usagers de drogues est devenue un enjeu majeur de santé publique. Les actions de réduction des risques très efficaces naguère contre l'infection par le VIH n'ont pas eu la même efficacité contre le VHC, et la prévalence de l'infection par le VHC chez les usagers de drogues est très élevée, faisant d'eux la source essentielle des nouvelles contaminations. Les auteurs analysent les origines de ce problème pour proposer des pistes d'amélioration des actions de prévention. Les traitements de substitution aux opiacés, tout aussi utiles qu'ils soient par ailleurs, n'ont pu enrayer ce phénomène. Les actions traditionnelles de réduction des risques trouvent également leurs limites compte tenu du caractère à la fois résistant et très contaminant du VHC qui explique que des usagers puissent être très rapidement infectés au tout début de leur trajectoire d'injecteurs. Si vite que beaucoup d'entre eux ignorent leur statut et, le cas échéant, leur propre pouvoir contaminant, ce qui accroît d'autant les risques de diffusion du virus. L'une des voies possibles est donc d'améliorer le dépistage pour permettre aux personnes contaminées, d'une part, d'être attentives aux risques qu'elles font courir aux autres et, d'autre part, d'accéder à des traitements efficaces. Les raisons du retard au dépistage et dans l'accès aux soins sont discutées avec une attention particulière pour les difficultés relatives aux prélèvements biologiques et à la distance par rapport aux institutions, entre autres hospitalières. Cela amène notamment à promouvoir des techniques non invasives de dépistage et de suivi, comme le FibroScan®, ainsi qu'une prise en compte diagnostique et thérapeutique de l'infection par le VHC dans les centres mêmes que fréquentent les usagers: centres de soins spécialisés aux toxicomanes (CSST) ou centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD).

Mot-clés auteurs
Amélioration; Article synthèse; Conduite à tenir; Elastographie; Environnement social; Homme; Hépatite virale C; Pharmacothérapie; Prévention; Recommandation; Santé mentale; Santé publique; Sevrage toxique; Toxicomanie; Traitement substitutif; Voie intraveineuse;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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DELILE J, REILLER B, FOUCHER J, DE LEDINGHEN V, GACHIE J. Hépatite C chez les usagers de drogues : Comment améliorer l'efficacité de la prévention et de la prise en charge ?. Alcoologie et addictologie. 2008;30(4):385-394.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 11/08/2017.


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