S'il est une personne acquise à l'apport des codes-barres au lit du patient, c'est bien le consultant Mark Neuenschwander, qui a pris son bâton de pèlerin il y a vingt ans pour faire évoluer hôpitaux et fabricants de médicaments américains vers une identification améliorée du patient. Et de rappeler que la peur numéro un des personnes hospitalisées est de se voir administrer le mauvais médicament. Une telle méprise entraîne chaque année la mort de 7000 personnes aux Etats-Unis, ajoute-t-il. Mais, si cet outil est reconnu comme une composante importante de la prévention des erreurs - il permet de réduire de 80% les erreurs d'administration, selon une étude de 2002, cela ne suffit pas, rappelle Marc-Anton Hochreutener : La prévention des erreurs ne doit pas être seulement technique, mais multimodale, avec des redondances et une vision globale, précise le directeur de la Fondation suisse pour la sécurité des patients. Il annonce pour 2009 des recommandations relatives à l'identification des patients. [P. 26].