L'utilisation d'agents infectieux comme arme offensive présente des avantages qui peuvent rendre ce moyen attractif pour certains groupes ou individus, comme l'ont montré les attentats à l'anthrax de 2001. Il est essentiel que les médecins de premier recours maintiennent leurs connaissances dans ce domaine, car ils seront les premiers à recevoir les victimes d'un éventuel attentat bioterroriste. De leur capacité à détecter les syndromes cliniques suspects et les circonstances d'apparition inhabituelles dépendront la vitesse et l'efficacité de la réaction des autorités. Cet article souligne le rôle essentiel de sentinelle de santé publique joué par les médecins de premier recours et passe en revue les caractéristiques cliniques ainsi que les modalités thérapeutiques des principaux agents infectieux concernés.