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Fertilité féminine après traitement antic après traitement anticancéreux

Auteurs : MARMOR D1
Affiliations : 1Unité de biologie de la reproduction, Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75012 Paris, France
Date 1999, Vol 27, Num 6, pp 417-422Revue : Contraception, fertilité, sexualité
Résumé

Chez l'enfant et la femme jeune, les traitements antimitotiques sont susceptibles de provoquer une ménopause précoce, ainsi que des mutations chromosomiques ou géniques potentiellement responsables d'accidents de la reproduction, de malformations ou de maladies génétiques dans la descendance. Si le traitement a comporté une radiothérapie abdominale, les séquelles tardives d'une irradiation de l'utérus pourront également provoquer des accidents de la reproduction, non liés à des malformations embryonnaires. Ce sont surtout les alkylants et la radiothérapie qui peuvent induire des troubles gonadiques irréversibles. La diminution progressive du stock des follicules de réserve explique que la sensibilité ovarienne augmente apparemment avec l'âge : même des traitements à priori peu gonadotoxiques peuvent provoquer une aménorrhée immédiate à partir de 40 ans, tandis que chez les patientes jeunes normalement réglées à la fin du traitement, une ménopause précoce surviendra à distance.

Mot-clés auteurs
Anticancéreux; Antimitotique; Chimiothérapie; Femme; Fertilité; Mutagenèse; Mutagène; Radiothérapie; Toxicité; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Citer cet article
MARMOR D. Fertilité féminine après traitement antic après traitement anticancéreux. Contracept Fertil Sex. 1999;27(6):417-422.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 11/08/2017.


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