Violences conjugales : clinique d'une relation d'emprise
Auteurs : HAJBI M1, WEYERGANS E2, GUIONNET A2Affiliations : 1Psychiatre des Hôpitaux, Antenne de Psychiatrie et de Psychologie Légales, Centre Médico -Psychologique, 22, rue de Châteaudun, 92250 La Garenne Colombes, France2Psychologues Cliniciennes, Antenne de Psychiatrie et de Psychologie Légales, Centre Médico-Psychologique, 22, rue de Châteaudun, 92250 La Garenne Colombes, France
Date 2007, Vol 165, Num 6, pp 389-395Revue : Annales médico-psychologiquesRésumé
La relation d'emprise que le sujet violent met en oeuvre dans le lien conjugal définit une relation perverse à l'objet. La violence, par sa paradoxalité et le compromis qu'elle permet - se séparer et fusionner en même temps - est alors la solution coûteuse utilisée par le sujet. La loi peut avoir le rôle du tiers séparateur et interdicteur, tandis que la thérapie psychodynamique peut permettre à la personne de relancer le processus identificatoire et trouver la bonne distance face à l'objet.
Mot-clés auteurs
Adulte jeune; Conduite à tenir; Etude cas; Injonction thérapeutique; Mâle; Narcissisme; Perversion; Processus thérapeutique; Psychothérapie analytique groupe; Relation conjugale; Relation objectale; Symptomatologie; Violence;