Le remboursement de la densitométrie osseuse et dans certaines indications celui des traitements avant la première fracture sont des progrès majeurs dans la prise en charge de l'ostéoporose. Cependant, l'optimisation de cette prise en charge doit se concevoir sous la forme d'un partenariat entre les patientes et les différents médecins susceptibles d'intervenir au cours de la vie des femmes ostéoporotiques. Le gynécologue et le rhumatologue sont dans cette affection les intervenants les plus habituels. Pour les gynécologues comme pour les rhumatologues, le préalable à la mise en route d'un traitement lors de la découverte d'une densité osseuse basse ou à la suite de la survenue d'une fracture est de mener une enquête diagnostique. La deuxième démarche commune repose sur l'évaluation individuelle du risque de fracture afin de mieux sélectionner les patientes qui vont être traitées. La troisième démarche est choix du traitement le plus adapté s'inscrivant dans la stratégie thérapeutique. La dernière démarche consistera à affiner la durée des traitements et à en améliorer l'observance et le suivi.