Variabilite cephalometrique d'une anomalie occlusale a l'interieur de 3 groupes ethniques differents (melano-Africain, maghrebins et leuco-Europeens)
Auteurs : SONAN N1, BEUGRE J1, BEUGRE-KOUASSI A1, AKA A1, KOUADIO M1, DIAKITE K1, DJAHA K1Pour déterminer le comportement des structures dento-cranio-faciales sur un schéma occlusal de type de classe II division 1 dans trois populations d'origine différente (mélano-africains, Maghrébins, leuco-européens), une étude céphalométrique comparative est réalisée. 100 sujets mélano-africains, 150 leuco-européens et 62 maghrébiens , tous âgés de 8 à 13 ans constituent ces trois populations. 16 variables dento-cranio-faciales ont permis d'effectuer cette comparaison à l'aide du test « t » de Student. Il ressort de ce travail l'existence d'une rétromandibulie dans les trois populations et une variabilité interethnique exprimée sur différentes structures. - La base du crâne: sa profondeur est moins importante chez les mélano-africains. - Les bases maxillaires dans le sens sagittal montrent une relative promaxillie des mélano-africains, et une rétromandibulie plus importante des maghrébins. - Les bases maxillaires dans le sens vertical indiquent une hypodivergence des leuco-européens, une mésodivergence des mélano-africains et une relative hyperdivergence des maghrébins. - Les structures dento-alvéolaires décrivent une biproalvéolie des mélano-africains. Cette variabilité interethnique peut s'expliquer par l'existence de spécificités typologiques ethniques et par l'expression de l'anomalie occlusale de type classe II division 1.