Aucune solution thérapeutique satisfaisante n'existe à ce jour pour lutter contre le développement des maladies neurodégénératives, seules des approches symptomatiques étant à même de soulager les patients. De fait, l'enjeu est considérable de pouvoir au moins ralentir l'évolution de ces pathologies, afin au moins de prolonger l'autonomie des malades. Dans ce contexte, la mise en jeu de stratégies de neuroprotection visant à s'opposer à l'évolution des processus neurodégénératifs est maintenant envisageable, au regard de l'avancée des connaissances à la fois sur les mécanismes de la mort neuronale et sur ceux spécifiques de ces pathologies. La caractérisation de processus endogènes susceptibles de s'opposer à la mort neuronale dans les conditions physiologiques est, par exemple, un élément déterminant de la réflexion. L'idée est alors de tenter de promouvoir, pharmacologiquement, mais aussi peut-être par des stratégies de thérapie cellulaire et génique, ces mécanismes de neuroprotection endogènes, afin de permettre une meilleure efficacité contre l'évolution des maladies neurodégénératives.