Guérir du cancer : À quel prix ?
Auteurs : LONGNEAUX J1Aujourd'hui, le patient garde les stigmates de certaines interventions chirurgicales : nous n'avons pas les moyens techniques de les éviter. Elles resteront comme autant de mutilations insupportables, ou comme autant de pertes de liberté. Imaginons cependant que ces moyens existent : la médecine aurait fait de tels progrès que les corps seraient restaurés « à l'identique », voire mieux encore. Il n'empêche, pour le patient confronté à une maladie grave comme le cancer, quelque chose aura été perdu qu'aucune chirurgie, aucun traitement, aucune restauration ne pourra jamais rendre. La question n'est pas de savoir comment éviter cette perte-là puisqu'au contraire, guérir, c'est précisément l'accepter. Mais de quelle perte s'agit-il?.