Hystérectomies pour pathologie bénigne : y a-t-il une place pour la cœliochirurgie ?
Auteurs : ANQUETIL C1, CAPELLA-ALOUC S1, FERNANDEZ H1Sujet de l'étude : évaluer les différentes voies d'abord chirurgicales pour la prise en charge des pathologies bénignes de l'utérus. Période d'étude, étude rétrospective des hystérectomies réalisées entre août 1991 et juillet 1997. Patientes : hystérectomie pour pathologie bénigne en excluant la chirurgie du prolapsus et de l'incontinence. 359 hystérectomies ont été pratiquées : voie vaginale (n = 211), voie cœlioscopique (n = 56) et voie abdominale (n = 92). Principaux résultats: le volume utérin est la principale indication pour l'hystérectomie par voie abdominale. La coelioscopie est indiquée en cas de masse annexielle ou lorsque l'accès vaginal apparaît limité ou lors d'association avec des adhérences extensives. Le taux de laparotomies et de coelioscopies a baissé régulièrement sur les six ans d'étude. Les deux dernières années d'étude, 75 % des hystérectomies sont réalisées par voie vaginale et 90 % chez les patientes n'ayant jamais accouché par voie basse. Conclusion: avec l'expérience chirurgicale, le nombre de cas où l'accès vaginal apparaît limité diminue, et les indications de l'hystérectomie vaginale sont élargies.