Observatoires régionaux du pneumocoque : surveillance des sérotypes et de la résistance aux antibiotiques des souches de Streptococcus pneumoniae isolées en France, 2003
Auteurs : MAUGEIN J, CROIZE J, COIGNARD B, DEMACHY M, DONNIO P, DUPONT P, FOSSE T, GRAVET A, GRIGNON B, LAURANS G, PECHINOT A, PLOY M, ROS A, ROUSSEL DELVALLEZ M, THOREUX P, VARON E, VERGNAUD M, VERNET GARNIER V, BOURDON S, BRUN M, CATTIER B, CHANAL C, CHABANON G, CHARDON H, CHOMARAT M, Centre Hospitalier Universaitaire. (C.H.U.). Bordeaux, Centre Hospitalier Universitaire. (C.H.U.). Grenoble, Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne. (C.H.U.). Saint-Etienne, Centre Hospitalier Universitaire. (C.H.U.). Angers, Centre Hospitalier Universitaire. (C.H.U.). Montpellier, Centre Hospitalier Universitaire. (C.H.U.). Tours, Centre Hospitalier Universitaire. (C.H.U.). Clermont-Ferrand, Centre Hospitalier. Aix-en-Provence, Institut de Veille Sanitaire. (I.N.V.S.). Saint Maurice, Institut de Veille Sanitaire. (I.N.V.S.). Département des maladies infectieuses. Saint MauriceDate 2006 janvier 3, Num 1, pp 6-8Revue : Bulletin epidémiologique hebdomadaire (Paris, France)La pathologie liée à Streptococcus pneumoniae est très variée et fréquente, l'incidence en Europe est proche de 800 pour 100 000 habitants. Elle concerne aussi bien l'enfant que l'adulte avec toutefois une incidence plus élevée aux âges extrêmes de la vie. Ces bactéries sont naturellement sensibles à de nombreux antibiotiques, mais depuis la description de la première souche de pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline G (PSDP) en 1967 en Australie, de nombreuses études montrent une augmentation de la résistance aux antibiotiques et particulièrement aux bêta-lactamines. Les données publiées en France montrent une augmentation continue des PSDP (55,4% en 2001) et particulièrement chez l'enfant où le taux atteint 71%, mais ceci avec une variation importante selon les régions. Depuis 1995, les Observatoires régionaux du pneumocoque (ORP) constitués d'un réseau de laboratoire répartis sur l'ensemble de la France surveillent tous les deux ans les sérogroupes et l'évolution de la résistance aux antibiotiques des souches isolées. Depuis 1999, cette surveillance ne concerne que les souches isolées des liquides céphalo-rachidiens (LCR), des hémocultures et des pus d'otites moyennes aiguès (OMA). Depuis 2001, un partenariat entre les ORP et le Centre de référence du pneumocoque (CNRP) a permis de réaliser le sérotypage de la majorité des souches, indispensable à l'évaluation de l'impact du nouveau vaccin heptavalent Prevenar (R). En 2003, les ORP et le CNRP ont poursuivi en partenariat avec l'Institut de veille sanitaire (InVS) cette surveillance, dont les résultats sont présentés dans ce travail en comparaison de ceux de 2001. (Introduction).