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Fausses représentations : L'affect et sa perversion

Auteurs : LAFOND CDate 1999, Vol 63, Num 1, pp 71-86Revue : Revue française de psychanalyse
Résumé

L'auteur présente la thèse selon laquelle l'affect de la honte se pervertit, se déguise pour se protéger contre des représentations qui mettent en échec le désir du moi idéal. Insoutenable regard sur soi qui amène Narcisse à se suicider, Œdipe à se crever les yeux et un analysant du nom de Télesphore, à emprunter les faux. La perversion de l'affect est présentée comme un détournement du processus de deuil afin de maintenir la pérennité d'un soi idéalisé qui, privé du recours au surmoi, s'enferme dans le fantasme de l'idéalité. C'est avec Télèphe, héros grec présenté comme anti-oedipien que l'on peut se représenter un destin qui ne se termine pas dans la tragédie.

Mot-clés auteurs
Affect affectivité; Homme; Honte; Moi idéal; Perversion;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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LAFOND C. Fausses représentations : L'affect et sa perversion. Rev Fr Psychanal. 1999;63(1):71-86.
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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