Dans le domaine des tumeurs urogénitales, la prescription de l'oxaliplatine ne peut actuellement être envisagée que dans le cadre d'essais thérapeutiques, dans la mesure où il n'existe pas d'AMM pour cette sphère pathologique. Dans l'état actuel des connaissances, les résultats des études suggèrent que le développement de la molécule mérite d'être poursuivi dans les tumeurs germinales non séminomateuses métastatiques de mauvais pronostic et chez les patients présentant des carcinomes urothéliaux métastatiques pour lesquels l'administration de cisplatine n'est pas envisageable.