A propos de deux observations de grossesse survenue chez des cardiopathes, les auteurs soulignent la rareté des prothèses valvulaires chez les gestantes au Sénégal. Ils insistent par ailleurs sur les réserves qui pèsent sur le pronostic materno-fœtal dans une telle association. Ils posent aussi le problème de la thérapeutique anticoagulante au cours de la gravido-puerpéralité chez les femmes enceintes porteuses de cardiopathies, avant de plaider une vulgarisation au Sénégal de la chirurgie cardiovasculaire en général, valvulaire en particulier.