Cette fin de siècle voit venir l'éclosion de nouveaux concepts thérapeutiques en écho aux formidables progrès de la biologie moléculaire dans des domaines de la neurologie aussi différents que les maladies cérébrovasculaires (neuroprotecteurs), la sclérose en plaques (les interférons-β), les maladies neurodégénératives (inhibiteurs de la COMT/agonistes D1 et ou D2 pour le Parkinson; les nouveaux inhibiteurs de l'ACHase pour la démence de type Alzheimer) et enfin l'épilepsie. Même si l'on dispose de peu de recul actuellement par rapport à ces nouveaux traitements, certains d'entre eux se sont montrés prometteurs, suggérant une «nouvelle aube» thérapeutique pour la neuroloaie.