Se connecter
Rechercher

Quand et comment peut-on arrêter un traitement de substitution aux opiacés ?

Auteurs : WIEVIORKA S1
Affiliations : 1Centre Saint-Germain-Pierre-Nicole, Croix-Rouge Française, 27, rue Pierre Nicole, 75005 Paris, France
Date 2004, Vol 26, Num 4, pp 182S-189SRevue : Alcoologie et addictologie
Résumé

Avant de se prononcer sur les modalités de l'arrêt des traitements de substitution aux opiacés, il convient de se demander pourquoi faudrait-il arrêter ce traitement quand il donne de bons résultats. Les raisons pour arrêter un traitement de substitution sont de cinq ordres : finalité de ces traitements (maintenance ou abstinence) ; clinique (état du patient) ; étiopathogénique (théories sur les causes des toxicomanies) ; économique et politique; idéologique et culturel. La durée des traitements de substitution ne peut être fixée a priori. La durée optimale reste elle aussi indéterminée. Les modalités de l'arrêt dépendent du temps dont on dispose. Un sevrage rapide de méthadone ou de buprénorphine haut dosage (Subutex®) se fera de préférence à l'hôpital, à partir de doses les plus faibles possibles, et selon les modalités classique de sevrage des opiacés. Si les conditions le permettent, on préférera pratiquer un sevrage lent, par doses dégressives, en fonction des besoins du patient. Diverses techniques peuvent venir en appui pour gérer la fin du traitement. Il n'y a aucune raison pour le clinicien de souhaiter interrompre un traitement qui donne de bons résultats. C'est donc toujours au patient que revient l'initiative de la demande d'arrêt. Le rôle des médecins et des équipes est d'accompagner ce sevrage dans les conditions les meilleures possibles pour le patient.

Mot-clés auteurs
Addiction; Héroïne; Opiacés; Stratégie; Traitement substitutif;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
Chercher l'article
Accès à distance aux ressources électroniques :
Sur Google Scholar :  Sur le site web de la revue : En bibliothèques :
Exporter
Citer cet article
WIEVIORKA S. Quand et comment peut-on arrêter un traitement de substitution aux opiacés ?. Alcoologie et addictologie. 2004;26(4):182S-189S.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 11/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.