Par moments, la santé publique mondiale ressemble à l'arche de Noé de Jacques Prévert, où les animaux, pas toujours savants, jouent un rôle important. Surtout le raton laveur. Même s'ils sont les vecteurs de certaines maladies épidémiques, ils rappellent opportunément que l'ordre animal fait encore partie du nôtre, et que l'asepsie et l'hygiène totales (virtuelles ?) sont un rêve mortifère. La cohabitation reste nécessaire, sauf à en exterminer la moitié non domestiquée. Alors, il faut accepter d'en payer le prix, d'ailleurs pas toujours catastrophique... [RA].