Néphropathies virales : mise au point à partir d'un cas clinique : Néphrologie
Auteurs : DELEAVAL P1, TRIVERIO P2, TETA D1Les néphropathies secondaires à des infections virales peuvent être particulièrement graves. Elles doivent être suspectées lors de syndromes grippaux prolongés ou sévères ou chez les patients à risque. Le cas d'un homme de 50 ans, hospitalisé pour une atteinte mufti-organique avec insuffisance rénale sévère dans le contexte d'une Infection par le virus de la grippe est rapporté. Les différents types de néphropathies induites par des virus sont passés en revue. En dehors des virus de l'hépatite B et C, les agents les plus souvent incriminés sont l'influenza, le virus d'Epstein Barr (VEB), le virus de la rougeole, le VIH, le virus de l'herpès, le hantavirus et, chez les patients immunodéprimés, le polyomavirus et le cytomégalo-virus (CMV). Un bilan succinct du sang et des urines permet au praticien le dépistage d'une néphropathie virale, mais son traitement requiert le plus souvent l'avis d'un spécialiste et une prise en charge hospitalière.