Lors des dix dernières années, le développement de l'échographie Doppler transvaginale a joué un rôle important dans l'avancée des connaissances concernant les premières étapes de la reproduction humaine. Toutefois, peu de choses sont connues concernant une étape clé du développement : l'implantation. De récents progrès dans la technologie de l'échographie en trois dimensions (3D) ont permis de mieux étudier le développement folliculaire et la réceptivité utérine. L'échographie 3D facilite le décompte des follicules, le calcul du volume ovarien et l'analyse de la vascularisation ovarienne sans perte de temps et sans accroître l'inconfort de la patiente. Il est aussi possible de déterminer des facteurs prédictifs des résultats de la FIV grâce à cette échographie 3D. Une bonne vascularisation ovarienne est en effet associée à un nombre d'ovocytes recueillis plus élevé et à de meilleurs taux de grossesse. Le jour du transfert embryonnaire, une perfusion endométriale optimale à l'échographie Doppler et sur les histogrammes de l'échographie Doppler 3D semblent corrélée à une bonne réceptivité utérine. Les cloisons utérines sont les malformations les plus fréquemment rencontrées chez les femmes infertiles. L'échographie 3D est une très bonne technique de détection de ces malformations chez les femmes infertiles.