Le vécu subjectif de qualité de vie liée à la santé dans les différents diabètes est déterminé de manière multifactorielle. Il dépend de l'âge, du sexe, du contexte socioculturel, de la structure de personnalité, des antécédents psychopathologiques, de la plasticité des processus d'adaptation propres et de l'entourage -soignants inclus- à la confrontation quotidienne aux spécificités, contraintes et complications du diabète et de son traitement. Diverses études soulignent l'attention à porter aux états anxieux et dépressifs et à leurs effets néfastes sur la compliance au régime et sur les risques secondaires de complications. Elles supportent l'intérêt d'une prise en charge interdisciplinaire, centrée sur le patient et sur ses ressources.