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Facteurs de risque de toxicité digestive haute des AINS (hors Helicobacter pylori)

Auteurs : LAMARQUE D1, CHAUSSADE S2
Affiliations : 1Service d'hépato-gastroentérologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris (75), France2Service de gastro-entérologie, Hôpital Cochin, Paris (75), France
Date 2003, Vol 32, Num 37, pp 4S56-4S59Revue : La Presse médicale
Résumé

Un risque certain La prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens non-sélectifs augmente le risque d'ulcère gastro-duodénal d'un facteur 3 à 5 et l'incidence des ulcères symptomatiques est de 1 pour 100 patients traités par an. Contexte de survenue Les antécédents d'ulcère constituent un facteur de risque majeur de récidive sous anti-inflammatoires non stéroïdiens avec un odds-ratio de 14 à 17 par rapport à des patients sans antécédent. La sévérité des ulcères induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens augmente avec l'âge. Le risque d'ulcère est constant avec le temps et la prévalence s'accroît donc avec la durée du traitement. Les traitements concomitants par les anticoagulants ou l'aspirine accroissent le risque d'accident digestif d'un facteur 2 à 3. Une forte consommation d'alcool est un facteur de risque. En revanche, le tabac est un facteur mineur. Avec les anti-Cox-2 L'incidence des ulcères symptomatiques est réduite de 60 % chez les malades traités par antagonistes spécifiques de la Cox-2. Cette réduction est identique, que les patients aient ou non des facteurs de risque, ce qui signifie que les complications digestives ne sont pas supprimées par la prise d'un antagoniste spécifique chez les malades à risque. Leur incidence devient non négligeable chez les malades cumulant au moins deux facteurs et traités par antagonistes spécifiques de la Cox-2 (de 5 à 16 % par an). Le bénéfice lié à la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens antagonistes spécifiques de la Cox-2 semble annulé par la prise concomitante d'aspirine. Caractéristiques des patients Parmi les malades qui ont un ulcère symptomatique sous traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens, 81 % n'avaient auparavant ni symptôme, ni facteur de risque.

Mot-clés auteurs
Antiinflammatoire non stéroïde; Appareil digestif pathologie; Appareil digestif; Estomac; Facteur risque; Homme; Toxicité;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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LAMARQUE D, CHAUSSADE S. Facteurs de risque de toxicité digestive haute des AINS (hors Helicobacter pylori). La Presse médicale. 2003;32(37):4S56-4S59.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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